Avis aux médias : Croix-Rouge canadienne

Avis aux médias : Croix-Rouge canadienne

OTTAWA, ONTARIO–(EMWNews – 19 août 2008) – Le secteur qui vient en aide aux personnes les plus vulnérables est-il lui-même vulnérable en cas de catastrophe? Au cours des dix prochaines années, on doit s’attendre à ce que le Canada soit touché par un plus grand nombre de tempêtes violentes, d’inondations, ainsi que par une éventuelle pandémie de grippe. Toutefois, selon la plus récente étude de la Croix-Rouge canadienne, il existe des lacunes dans les plans de sécurité en cas de catastrophe.

Les moyens de combler ces lacunes constituent le sujet principal de la rencontre de demain qui réunira des experts en gestion de sinistre de la Croix-Rouge canadienne et d’autres organismes. Les médias sont invités à entendre le résumé des résultats de recherche ainsi que les méthodes de collaboration proposées par le secteur bénévole afin d’améliorer la préparation du secteur et par conséquent améliorer la préparation au Canada.

Quoi :        Au-delà des sacs de sable, des génératrices, des masques et
              des abris : Le rôle du secteur bénévole dans le renforcement
              de la résilience de la collectivité et de la protection
              civile
Qui :         Groupe consultatif du projet d'amélioration du rôle du
              secteur bénévole en cas d'urgences sanitaires ainsi que
              d'autres organismes du secteur bénévole.
Quand :       mercredi 20 août, 9 h 15 à 11 h
Où :          Université Carleton, University Centre Room 282

9 h 15        Discussion d'experts #1
              Présentateurs : Don Shropshire, Croix-Rouge canadienne; Paula
              Speevak-Sladowski, Carleton University Centre for Voluntary
              Sector Research and Development
              1. Quel est la capacité des organismes sans but lucratif et
              bénévoles en cas d'urgences sanitaires :
              - A poursuivre la prestation de services essentiels?
              - A développer leurs services?
              - A mobiliser un nombre plus important de bénévoles?
              2. Quels embûches et défis empêchent la préparation?
              3. Quels meilleures pratiques, outils et modèles existent ou
                 devraient exister?
              4. Comment promouvoir les outils et les ressources que nous
                 avons créés?

9 h 35        Retour sur la discussion #1.
10 h 00       Collaboration communautaire et résilience : Rapports
              provenant d'Edmonton, AB et de Sussex, NB
10 h 20       Discussion d'experts #2
              Présentateurs : Rick Hutchins, Policy Link New Brunswick;
              Russ Dohms, Edmonton Chamber of Voluntary Organizations
              1. Quels sont les atouts, les forces et les ressources dont
              dispose votre organisation et qui peuvent contribuer à la
              vitalité et à la résilience de la collectivité?
              2. Comment les identifier, les mobiliser et les coordonner
              lors d'une situation d'urgence?
10 h 35       Retour sur la discussion #2.

Contexte

Le secteur bénévole (aussi connu sous le nom de “tiers” secteur ou secteur “sans but lucratif”) comprend les services sociaux, l’environnement, la santé et l’éducation. En 2004, le secteur sans but lucratif était sept fois plus grand que l’industrie de la construction de véhicules automobiles, et trois fois plus important que le secteur de l’agriculture ou celui de l’hébergement et de la restauration. Le secteur bénévole dépasse également la valeur de l’ensemble de l’industrie du commerce du détail (source : Statistiques Canada).

Le secteur bénévole englobe plus de 161 100 organisations bénévoles et sans but lucratif qui travaillent toute l’année en fournissant des abris, en apprenant aux personnes à lire, en distribuant des vivres aux familles, en aidant les personnes handicapées, en rendant visites aux personnes âgées fragiles, en défendant les droits humains. Les Canadiens vulnérables dépendent de ces organisations pour un large éventail de services de base, et ils en dépendront encore plus lors d’une urgence sanitaire ou d’une catastrophe.

Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier de l’Agence de la santé publique du Canada.